La Cour
suprême indienne a demandé au Ministre de la
Défense la désignation d'un nouveau
comité d'experts choisis parmi les officiers de la
marine pour une estimation des produits toxiques
restés à bord. En attendant, le Clemenceau
ne peut toujours pas entrer dans les eaux territoriales
indiennes.
Au même
moment, le commissaire du gouvernement, M. Yann Aguila,
lors de l'audience du Conseil d'Etat, déclare : "
nous vous proposons d'ordonner la suspension de la
décision de transférer le Clemenceau en
Inde. Si vous nous suivez, votre décision
interdira à l'Etat de faire procéder au
désamiantage et au démantèlement du
navire en Inde, jusqu'à ce que le tribunal
administratif de Paris statue sur le fond ". Le Conseil
d'état se prononcera d'ici la fin de la
semaine.
Dans un cas comme
dans l'autre, la justice commence à ouvrir la
discussion sur l'illégalité du transfert du
Clemenceau en Inde et résiste à
l'extrême pression des états français
et indien pour passer outre les règles nationales
et internationales sur l'exportation des déchets
toxiques à travers les navires en fins de
vie.
C'est une
victoire de nos actions
Mais le réseau
international Ban Asbestos, en France et en Inde, reste
mobilisé pour obtenir le retour du Clemenceau en
France.