Selon
l'article de l'Ambassadeur de France en Inde,
publié ce jour dans The Indoustan Times, le
Clemenceau est le plus propre des navires : la France
"transfert en Inde la technologie concernant
l'enlèvement d'amiante" et l'Inde met ses
travailleurs à disposition de l'industrie de
l'acier
.
Pas un mot
concernant les conventions internationales que la France
viole délibérément ! Rien n'est dit
non plus sur le fait que l'Inde n'a encore jamais
reçu un bateau de la taille du Clemenceau et,
qu'en outre, le risque existe que, compte-tenu de sa
masse et de sa longueur, il se brise en s'échouant
sur la plage
Quel sera alors le " transfert de
technologie " pour décontaminer et
démanteler un bateau en miettes ?
Cet article
rencontre l'indignation des militants indiens qui luttent
contre l'arrivée du Clemenceau en Inde.
Aujourd'hui, une
manifestation a eu lieu devant le Ministère de
l'environnement à New Delhi. Une
délégation a été reçue
par le Ministre, M. A Raja. Y participaient des
représentants de Greenpeace Inde, Martin Besieux
de Greenpeace international et Annie Thébaud-Mony,
porte-parole du Réseau international Ban
Asbestos.
Après
avoir écouté les représentants des
associations, le Ministre a indiqué que la
décision était désormais du ressort
de la Cour Suprême.
Demain, le
Monitoring Committee de la Cour Suprême indienne
chargé du dossier entendra l'Ambassadeur de
France, la société SDIC, Greenpeace et Ban
Asbestos.