Importante réunion en Mairie le 19 Janvier 2009 à laquelle les associations ont été invitées. Monsieur Beckmann, architecte maître d'œuvre pour la Société d'Economie Mixte SEM-PACT 93, est spécialiste en démolition de gros chantiers et en désamiantage. Il expose le projet de l'opération désamiantage-démolition-dépollution dans ces grands lignes. Pour une fois les responsables des associations ont le sourire, toutes les objections formulées par Coteba (le maître d'œuvre du CMMP) comme des impossibilités techniques, n'ont plus lieu d'être : le travail en hauteur = no problème, le confinement extérieur = no problème, le travail à l'humide = no problème, l'emploi d'engins à l'intérieur du confinement = no problème, la mitoyenneté avec les pavillons voisins = no problème, l'application stricte de la réglementation = non problème, la dépollution du sol et du sous-sol = non problème, etc …

LE PROJET :

Application de l'arrêté du 2 Janvier 2002 relatif au repérage de l'amiante avant démolition. Malgré 22 études déjà réalisées, il faut procéder à un complément de 3 diagnostics:

a) Recherche complémentaire dans les murs, au cœur des briques, dans les endroits inaccessibles où la farine d'amiante s'est incrustée, en vue d'évaluer l'empoussièrement attendu lors de la démolition

b) Étude complémentaire de la pollution radio-active dans les locaux et au sol. Le laboratoire indépendant CRIIRAD, proposé par les associations, est retenu

c) Recherche d'autres polluants que l'amiante et le zircon

Application de l'arrêté du 14 Mai 1996 sur les règles techniques pour un chantier de désamiantage d'amiante friable :

Monsieur Beckmann est d'accord avec les associations : les quantités d'amiante à enlever sont certes inférieures au retrait de flocages mais la finesse de la poussière et son incrustation dans les locaux et terrains nécessitent le confinement qui est techniquement réalisable :

a) on procède à la construction d'un échafaudage enveloppant les bâtiments

b) une enveloppe constituée de bâches thermo-soudées recouvre l'ensemble et protège la structure contre les agressions extérieures (vent, intempéries)

c) une deuxième " peau " est installée à l'intérieur pour assurer l'étanchéité et elle sera évacuée en décharge classée en fin de chantier

d) une dépression atmosphérique permanente à l'intérieur, jusqu'à 20 PA, est assurée par de puissants déprimogènes munis de filtres absolus afin d'empêcher tout fuite vers l'extérieur. Le désamiantage et la démolition sont donc réalisés sous bulle en une seule et même opération avec des moyens manuels et également par micro-engins, brise roche hydraulique (tous les engins, y compris les nacelles, sont à motricité électrique)

e) les gravas évalués à 1750 tonnes seront mis dans des sacs hermétiques et décontaminés sous tunnel avant d'être évacués en décharge selon la procédure réglementaire

f) le sol et le sous-sol seront complètement décontaminés

Le 23 Janvier 2009 :

Les grandes lignes du projet ont été exposées lors de la rencontre-débat organisée par l'hebdomadaire municipal Oxygène au Conservatoire de Musique (invitation).:

Un quartier général s'établira dans l'école désaffectée du Bourg2. Le sol des terrains autour des bâtiments sera recouvert d'un textile "GO bédim" (sorte de feutre épais) afin de permettre la circulation des engins sans soulever de poussière. Un contrôle par mesure d'empoussièrement dans l'air complètera le dispositif. L'entrée du chantier avec les tunnels de décontamination est prévue depuis la cour de l'école entre les bâtiments B (ancien atelier d'amiante) et C1 (le bâtiment haut). Les bâtiments seront recouverts d'une enveloppe extérieure "bulle" :

- une bulle recouvrant le bâtiment B côté cour de l'école maternelle

- une bulle recouvrant le bâtiment C2 le long du cimetière

- une bulle recouvrant le bâtiment C1, le plus haut au fond.

Comme nous le disions, ce confinement extérieur sera tout à fait solide et sera amarré par un système de poids. Un modèle similaire a résisté à la tempête de 1999 !... Un système d'alarme et un gardiennage assureront toute la sécurité et, pour couronner le tout, des capteurs répartis autour du chantier à l'extérieur, vérifieront dans des conditions optimum de bon déroulement l'absence de fibres d'amiante dans l'air.

Compte-rendu de cette rencontre-débat sur le site aulnaysien monaulnay.com. La facture est évaluée à 5 millions d'euros. A ce jour l'on ne sait pas quelle sera la part du CMMP mais au regard de la loi, elle lui revient en totalité au nom du principe pollueur/payeur inscrit dans le Code de l'Environnement. D'autres réunions sont prévus avec les Associations qui attendent les documents pour examen : évaluation des risques, plan de retrait amiante, rapport sur la radio-activité du site, etc … Après 14 années de lutte sans répit, les Associations se considèrent mandatées par les riverains et les familles de victimes et elles resteront vigilantes jusqu'à la fin du chantier.. 

Le 4 Mars 2009 :

De nouvelles découvertes ont été faites lors des recherches complémentaires effectuées du 16 au 20 Février :

1. L'amiante se met en suspension dans l'air dès qu'un visiteur pénètre dans le site. Le capteur qui a suivi les " diagnostiqueurs " a enregistré 8 fibres par litre d'air dans l'atmosphère (soit au dessus de la norme officielle de 5 fibres par litre d'air, norme contestée -trop élevée- depuis longtemps par l'association). Il s'agit de crocidolite (amiante bleu le plus toxique)

2. De nouveaux sacs d'amiante crocidolite ont été repérés entre les murs du CMMP et celui du cimetière

3. Plus grave : des touffes de crocidolite (transportées par les oiseaux) se sont échappées du toit détérioré de l'ancien logement du gardien et jonchaient le sol du trottoir rue de Mitry (photos page 2). Le trottoir a été immédiatement nettoyé, la circulation interrompue durant l'opération et la brèche colmatée. Depuis des années, les associations signalaient la détérioration de cette planche pourrie longeant le toit. Le maître d'œuvre envisage un aménagement de la circulation pour éloigner de cette zone les passants

Les " diagnostiqueurs " qui sont intervenus ont déclaré que les équipements EPI qui leur ont été fournis étaient pleinement justifiés. Désormais, plus aucune personne ne doit pénétrer sur ce site sans EPI (Equipement de Protection Individuelle), combinaison, capuche et masque MP3. Quand on pense que le site est resté ouvert aux quatre vents durant 10 ans et que les enfants du quartier en avaient fait leur terrain de jeux ! ...

Ces évènements confirment une fois de plus qu' il y a bien de l'amiante partout sur le site et le bien fondé de la demande des associations dès 2004 : la construction d'une enveloppe étanche extérieure autour des bâtiments comme mesure de protection " conservatoire " et pour le chantier de désamiantage-déconstruction.

D'autres résultats sont attendus prochainement concernant le sol et les bâtiments sur le diagnostic plomb, le diagnostic amiante et le diagnostic sur la radio-activité.

Le 26 Mars 2009 :

L'Association Aulnay Santé a invité nos associations à une réunion publique à la salle Gainville à Aulnay afin de discuter avec le corps médical d'Aulnay et une conférencière du Ministère de l'Environnement. Mais ce débat n'a pas eu lieu car il nous a été interdit de parler de l'amiante et du CMMP. Les représentants de nos associations ont donc quitté la salle dès cet ultimatum.Ce n'est pas la première fois que des pressions s'exercent par rapport au dossier de cette ancienne usine de broyage d'amiante (voir notre rubrique du 2 Juin 2008) un reportage sur le CMMP qui était programmé à 20 Heures 50 dans l'émission "Santé Polluée" a été annulé quelques heures avant sa diffusion et n'a jamais été reprogrammé.

Le 22 Avril 2009 :

Premier journal de chantier pour le site CMMP d'Aulnay. La Municipalité a inauguré le chantier de dépollution/déconstruction sous confinement étanche de l'ancienne usine d'amiante. La parole a été donné aux Associations et Annie Thébaud-Mony représentait le Collectif des Riverains et Victimes du CMMP et Ban Asbestos France

(voir également l'article et les photos du site monaulnay.com)

Le 4 Mai 2009 :

Enterrement de Maurice Passat, l'ancien chauffeur-livreur du CMMP. Cumulant silicose et asbestose, Mr Passat devait rester sous oxygène 20 heures sur 24. Le décès serait du à un cancer du foie ? qui nous ramène une fois de plus à la question des maladies dues à la radio-activité du zircon. Le Ministère de la Santé reste toujours silencieux concernant notre demande de recherche également de ces maladies : cancers du foie, de la moëlle ossuse, de la tyroïde ...

Le 6 Mai 2009 :

L'ouverture du chantier du CMMP est évoqué dans Le Magazine de la Santé sur la 5.

Le 14 Mai 2009 :

Les diagnostics complémentaires confirment :

- la présence d'amiante

- la présence d'une radio-activité jusqu'à 1500 coups/seconde

- la présence de plomb

et ils exigent, s'il fallait encore le prouver, la nécessité de la démolition-dépollution sous confinement absolu et la nécessité des équipements de protection individuelle totale avec adduction d'air pour les intervenants et le renouvellement d'air en zone avec filtres absolus à raison de 6 volumes par heure.

Le plan de retrait a été officiellement déposé le 7 Mai à l'Inspection du Travail. Les associations en attendent copie comme convenu.

2000 tonnes de matériaux amiantés seront envoyés en décharge classée.

Le 25 Mai 2009, mise en place prévue des premières machineries, barraques, tunnel de décontamination et début du montage des échaufaudages.

Un bungalow d'information côté école, entrée du "Saule", sera installé et le public pourra s'y informer sur tous les aspects du chantier en cours.

A ce jour, on ne connaît toujours pas la position du Préfet sur le confinement extérieur.

Le 18 Mai 2009 :

La chaîne de télévision tnt CAP 24 parle du dossier de l'amiante avec projection d'un reportage sur le CMMP d'Aulnay et interview du maître d'oeuvre du chantier (relayé par monaulnay.com ).

Le 10 Juin 2009 :

Le Collectif des Riverains et Victimes du CMMP adresse une lettre d'informations aux riverains de l'usine, suite à l'ouverture du chantier. En effet, les premiers ouvriers sont en place et commencent les travaux d'installation des sas de décontamination, extracteurs de retrait des gravats contaminés, etc ... C'est un désamiantage exemplaire que les associations ont obtenu mais elles resteront vigilantes jusqu'à la fin du chantier qui devrait se terminer en cours d'année 2010.

21 Septembre 2009 :

Le chantier de désamiantage est entré dans sa phase décisive. La première tranche (recouvrement du bâtiment C2 longeant l'ancien cimetière) est en pleine réalisation. L'échaffaudage est en place, lesté par de gros blocs de béton - pas d'encrage au sol pollué - et recouvert de la bâche de protection de recouvrement ainsi que la "double peau" thermo soudé assurant l'étanchéité. Les tunnels de décontamination sont en place.

La réalisation du chantier est une très grande victoire qu'il faut apprécier à sa juste valeur. C'est la démonstration que lorsque les citoyens se regroupent, aidés des spécialistes, scientifiques, associations, élus, etc …, la victoire est possible. Ce que nous avons obtenu, c'est l'application de la loi. Pas moins de 4 ans d'interventions acharnées auprès de Préfet, Maire (l'ancien) et les organismes officiels tels STIIIC, ADEME, BRGM, Ministères, Inspection du Travail, CRAMIF. Tous, sauf l'Inspection du Travail et la CRAMIF que nous avons réussi à convaincre, acceptaient le chantier à ciel ouvert. Ce chantier aurait été une véritable catastrophe engendrant les nouveaux malades des prochaines décennies.

N'est-ce pas un comble que de se battre pour faire appliquer la loi auprès d'organismes qui sont là justement pour la faire appliquer ! " L'enveloppe totale et étanche à l'air et à l'eau et sous dépression atmosphérique autour des bâtiments à démolir ", telle qu'aucune fibre ne puisse s'échapper n'est que l'application des règles techniques pour le retrait d'amiante (arrêté du 14 Mai 1996).

Jusqu'au mois de Juillet, les associations craignaient la remise en cause de cette enveloppe. Le chantier ne pouvait réellement commencer dans sa phase retrait d'amiante qu'avec l'accord du CMMP, l'ancien industriel pollueur à qui revient, au regard de la loi, la responsabilité de dépolluer. Cet accord a été signé en Juillet avec la bénédiction de la Préfecture mais la deuxième partie de la loi " pollueur-payeur " est bafouée. Le CMMP ne payera, semble-t-il, que 5 % de la facture alors qu'elle lui revient entièrement selon le code de l'environnement : " remettre les lieux en l'état, tel qu'aucun danger s'y manifeste " ! Si cette situation reste en l'état, ce sont les contribuables qui paieront. Les victimes, elles, subiront la double peine : après avoir payé dans leur chair, voire de leur vie, la pollution, elles paieront, elles ou leurs familles, la dépollution !

Ajoutons que :

- le niveau de pollution du sol et du sous-sol reste à ce jour encore une grande inconnue qui pourrait venir s'ajouter au coût prévisionnel sans changer la facture du pollueur

- que le CMMP n'a toujours pas remis les résultats des 70 prélèvements dans le sol pris lors de l'arrêt de chantier de Novembre 2006 à la suite de l'intervention de riverains et les associations

- que l'existence de fosses enterrant les broyeurs n'a pas été élucidée

Le CMMP pollueur a menti (sa lettre du 21/12/1995), la préfecture a relayé le mensonge (sa lettre du 07/03/1996) ; ils ont ensuite minimisé la pollution. Ce sont les études demandées par les associations qui ont révélé jusqu'à 5 600 000 fibres par centimètre carré déposées sur les charpentes.

Lorsque l'on voit les mesures de sécurité prises aujourd'hui sur le chantier par les professionnels, on mesure l'étendue du mensonge et l'irresponsabilité des autorités :

- de 1991 à 2001, le site était ouvert aux 4 vents, des enfants en avaient fait leur terrain de jeux. C'est l'intervention des associations qui a réussi à le faire clôturer.

- En 2004, le " diagnostiqueur " amiante alertait Préfet et ancien Maire sur l'imminence du danger ; aucune mesure de protection provisoire n'a été prise

Il a fallu la chute d'éléments dégradés du toit dans la rue du Trianon (cette chute aurait très bien pu se produire dans la cour de l'école maternelle) pour que l'école soit enfin évacuée, après nos lettres recommandées au Préfet et à l'ancien Maire en 2006.

Dans cette affaire, les associations se sont heurtées à beaucoup de mauvaise foi, d'où la satisfaction de voir se réaliser un chantier modèle où tout ce qui n'était techniquement pas possible en réunion en Préfecture le devient. C'était le cas des soi-disant fragilité de l'enveloppe et obstacle des pavillons mitoyens, impossibilité d'utiliser des engins à moteur thermique, de travailler au mouillé, d'utiliser l'adduction d'air pour les scaphandres et de travailler en hauteur, etc …

Devant ce chantier, notre pensée va vers les victimes recensées par les associations (83 malades dont 52 décès) - aucune par les autorités. Combien d'autres ? C'est notre prochaine lutte : obtenir du Ministère de la Santé la recherche des victimes passées, présentes et à venir. Monsieur le Maire nous a promis l'aide de la ville.

enlèvement des tôles métalliques sur le bâtiment C1
fabrication au sol de l'échafaudage toiture du bâtiment C2

installation de la peau extérieure toiture du bâtiment C2
installation de la peau autour des murs du bâtiment C2

confinement total du bâtiment C2
fabrication de l'échaffaudage sur le bâtiment B

bulle sur le bât B et devant au sol enveloppe toiture du bât C1
bâtiment C2 démoli (photos monaulnay.com)

29 septembre à 18 H 40 dans le journal régional Ile de France de FR3 : reportage avec interview de Gérard Voide sur le dossier du CMMP d'Aulnay-Sous-Bois (lien réalisé vers le site monaulnay.com)

26 novembre 2009 :

Une réunion publique à l'invitation des associations s'est tenue salle Gainville en présence du Maire et de ses adjoints à la santé et à l'urbanisme. Tout le monde a apprécié l'avancée du chantier de désamiantage-démolition qui se déroule avec satisfaction. La démolition du bâtiment C2 (côté cimetière) a commencé. Il est constaté une fois de plus que l'enveloppe extérieure de protection étanche autour des bâtiments n'est pas un luxe contrairement aux affirmations des 2 experts du Tribunal Administratif de Cergy Pontoise (qui n'avaient pas la qualité amiante) et au rapport du STIIIC (service techique inter-départemental d'inspection des installations classées) cf.rapport du 02/07/2005.

3 incidents parmi d'autres démontrent que le site est truffé d'amiante, de zircon et sans doute d'autres produits toxiques :

- Ce printemps, les professionnels trouvaient de l'amiante crocidolite s'échappant du toit, côté rue de Mitry, venue joncher le trottoir.

- La veille de la Toussaint, un capteur situé dans le cimetière enregistrait 8 fibres par litre d'air d'amiante amosite (la norme est à 5 fibres et Ban Asbestos préconise 0,5 fibre par litre d'air tel que le propose d'ailleurs la mission de l'Assemblée Nationale.

- Mi novembre, les professionnels trouvaient un paquet d'amiante crocidolite incrusté à la jonction du toit et du mur démontrant, s'il le fallait encore, que non seulement les bâtiments du CMMP n'ont jamais été étanches (en infraction avec la loi) mais que l'amiante a été broyé dans tous les bâtiments et pas seulement dans l'atelier prévu à cette fonction.

Ceci n'est pas étonnant lorsque l'on sait que la production d'amiante dans les années 1950 était de 500 à 800 tonnes par an générant dans les ateliers jusqu'à 600 000 fibres par litre d'air (cf. CIRE), ce qui fit dire aux ouvriers survivants "à 6 mètres, on ne se reconnaissait pas tant il y avait de poussière dans l'air des ateliers".

A la demande des associations, Monsieur le Maire a promis :

- de transmettre les documents de chantiers PPSPS sur les méthodologies des travaux, les annexes du protocole SEMPAC/CMMP, les résultats des 70 prélèvements dans le sol datant de 2006

- le rapprochement entre nos avocats

- l'ouverture du bungalow destiné au public et aux riverains le samedi et son équipement audio-visuel permettant de suivre les travaux sous la bulle, de même que l'installation de l'exposition retraçant la lutte citoyenne qui a permis ce chantier.

Le bilan de la catastrophe sanitaire provoquée par cette usine qui a répandu de la poussière de 1938 à 1991 reste à faire. Les associations, seulesl ont recensé à ce jour 85 malades dont 53 sont décédés à ce jour. La moitié de ces malades l'a été parce qu'ils habitaient le quartier et pour certains fréquentaient l'école à 60 mètres, 30 % parce qu'ils travaillaient dans l'usine. Ces chiffres ne sont que la face visible de l'ice berg. Le Préfet avait promis en 2002 une recherche officielle des victimes passées, présentes et à venir si une preuve établissait la relation entre cette pollution et les malades ; la preuve a été apportée officiellement en 2007 par la CIRE (InVS) mais depuis rien ne bouge du côté de la préfecture ni des ministères, malgré nos lettres des 18 février et 4 novembre 2009. 

Une motion au Préfet a donc été adoptée à l'unanimité par l'assemblée y compris les élus présents. Monsieur le Maire, de son côté, crée un comité de pilotage sur cette recherche auquel les associations sont invitées. Les participants ont la ferme intention de se manifester si la Préfecture continue à faire la source oreille.

Voir d'autres compte-rendus sur le site de monaulnay.com

9 décembre 2009 : Article sur l'avancée des travaux de l'ancienne usine d'amiante (Oxygène n° 63)