• En - Le Collectif des Riverains et Victimes du CMMP compte 180 adhérents.

    Les Associations organisent, le 16 , une manifestation devant l'immobilisme de la Préfecture. Un cortège digne, silencieux, défile dans la ville : " l'amiante ne doit plus tuer à Aulnay ", " désamianter sans délai l'usine CMMP ", " plus jamais ça ", " la santé de nos enfants n'est pas à vendre ", " justice pour les victimes ", " Monsieur le Préfet réveillez-vous ", "le CMMP a violé la loi protégeant les ouvriers des poussières industrielles ", " le CMMP a violé l'autorisation d'ouverture qui imposait le travail dans des locux parfaitement étanches " :

     

     Les noms des victimes sont égrenés un à un, leurs prénoms accrochés à la grille de l'usine :

     

    Les parents d'élèves ont recueilli 400 nouvelles signatures réclamant notamment les mesures conservatoires de protection d'urgence, les bâtiments délabrés menaçant les enfants des écoles mitoyennes.

    Petite manœuvre mesquine : la Préfecture convoque une réunion 2 jours avant la manifestation ; elle se déroulera sans les associations tout à leurs préparatifs.

    Après la manifestation, le dialogue avec les autorités est repris. Deux réunions ont lieu en sous-Préfecture en et .

    La CIRE (Cellule Régionale d'Epidémiologie) promet une véritable étude, cette fois sur le terrain, de l'impact de la pollution à l'amiante sur la population du quartier cette fois sur le terrain.

    L'ancien industriel doit produire une étude de désamiantage-déconstruction mais parallèlement introduit deux actions en justice pour éviter de payer la facture évaluée à 2 millions d'euros.

    La Préfecture refuse toutes mesures d'urgence dites " conservatoires ". Néanmoins, rendez-vous est pris pour la rentrée ; il n'aura pas lieu et un long silence s'installera.