En - Création d'un collectif regroupant 6 Associations :

Collectif des Riverains et Victimes du CMMP (150 adhérents) - Ban Asbestos France - Association Départementale de Défense des Victimes de l'Amiante du 93 - Parents d'élèves FCPE - Parents d'élèves LIPE - Aulnay Environnement

Le collectif organise une nouvelle réunion publique car le Préfet a refusé de transmettre l'importante étude de recherche d'amiante sur le site avant démolition, étude réalisée par le cabinet CDB, à la demande du nouveau propriétaire, un promoteur immobilier.

L'auteur de l'étude participe à la réunion et explique :

  • la poussière d'amiante est partout
  • elle provient avant tout de l'ancienne activité de broyage
  • La nécessité d'un chantier de désamiantage sous confinement (bulle autour des bâtiments)
  • La nécessité de mesures d'urgence dites " conservatoires " devant le danger que représente notamment la chute de plaques du toit dans la cour de l'école maternelle et la libération des fibres d'amiante dans l'atmosphère
  • L'étude sera confirmée par un deuxième expert.

    Un troisième expert, contre toute évidence, ne verra :

    • Ni danger

      Ni le mauvais état des bâtiments

      Ni pollution, donc aucun désamiantage nécessaire..

    Nouvelle motion des Associations réclamant au Préfet :

  • Toute l'information
  • L'ouverture de la discussion
  • La prise d'urgence des mesures conservatoires contre le danger potentiel de chutes des plaques du toit
  • L'étude de prévalence des maladies de l'amiante autour de l'usine.

    On dénombre alors 50 malades dont 27 décès.

    Le Préfet met son véto à la poursuite des discussions avec les autorités sanitaires.

    En fin d'année, le " Comité Local de Surveillance " du site présidé par le Maire (et réclamé depuis 2003) est enfin en place. Il permettra surtout aux Associations d'avoir accès aux principales informations. 

    25 plaintes sont déposées en justice au pénal. Cette procédure traîne depuis 10 ans. Si la justice est quelquefois expéditive pour des faits mineurs, il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit d'inquiéter les industriels de l'amiante responsables d'une catastrophe sanitaire.

    Les victimes ont le sentiment de deux poids, deux mesures.

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